Icones de la splendeur Valérie Rose
Valérie ROSE

« L’entrée à Jérusalem »
(La procession des Rameaux)



La procession des rameaux a un caractère triomphal et en même temps paradoxal : le peuple acclame Jésus, mais il demandera bientôt qu’on le crucifie.

L’iconographie de la fête de l’Entrée du Christ à Jérusalem se forme au IVème siècle. Si beaucoup font de la Fête des Rameaux, un acte de superstition visant à chasser les mauvaises influences de leur demeure grâce au buis béni pendant la liturgie, pour d’autres, c’est l’occasion d’entendre le récit émouvant de la passion de Jésus. La beauté du rite provoque l’émotion.

Dans l’iconographie apparait le village de Bethphagé, à gauche du mont des Oliviers, entre Béthanie et Jérusalem, où les disciples, selon l’ordre de Jésus, vont détacher un ânon pour le lui amener. Le Christ est au centre, entre les deux réalités : la nouveauté de sa présence est soulignée par le très haut palmier, sur lequel grimpent des enfants pour couper des branches. En montant sur l’arbre-Christ, les enfants s’élèvent, comme les catéchumènes, de l’enfance spirituelle à la maturité de la foi. Le Christ est le « rejeton » dont parle Isaïe, le chêne de Mambré, l’arbre de vie qui comble l’écart entre la montagne de Dieu et la cité des hommes. Le Christ domine la matière (l’âne) et entre victorieux dans sa cité, mais il perçoit l’hostilité de ceux qui l’acclament aujourd’hui et le crucifieront demain.

Cette fête commémore donc à la fois deux évènements contrastés, d’une part l'entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, et d'autre part sa passion et sa mort sur la croix.

 

« L’entrée à Jérusalem » <br> (La procession des Rameaux)

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